Romorantinais et Monestois, le territoire gagne des emplois

 Ce tableau de bord de l’économie et de l’emploi apporte une vision synthétique et rapide de l’évolution conjoncturelle de la communauté du Romorantinais et du Monestois, au travers d’indicateurs macroéconomiques.

La zone d’emploi de Romorantin-Lanthenay, dont le périmètre dépasse largement celui de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, a montré une réelle vitalité économique au cours des derniers trimestres.  Au final, elle aura gagné plus de 150 emplois en 12 mois, soit une progression de 1,5 %, supérieure à celle constatée pour la région et le département, et assez voisine de l’évolution nationale.

La plupart des emplois nouveaux sont le fait de l’intérim dont les effectifs se situent désormais à leur plus haut niveau depuis le début de la décennie ; en un an ils ont progressé de 25 %. Les autres secteurs affichent une évolution annuelle de faible amplitude, bien que l’industrie et le BTP se soient démarqués au cours de l’été et de l’automne 2016 (derniers chiffres connus) avec une cinquantaine d’emplois supplémentaires chacun. Globalement, la première est parvenue à maintenir ses effectifs depuis le début 2014 (c’est loin d’être le cas partout ailleurs) ; en revanche, le BTP a perdu près du tiers de ses salariés depuis 2009.

La crise nationale de la construction n’a donc pas épargné le territoire. Les volumes mis en chantier sur le périmètre communautaire demeurent à un faible niveau (même si la situation semble s’améliorer sensiblement fin 2016). C’est le cas de la construction de maisons individuelles (au plus bas niveau de ces quarante dernières années en 2014 et 2015) alors même que les projets de logements en collectif sont quasi inexistants ; c’est vrai aussi s’agissant des locaux d’activités bien que cette fin d’année 2016 soit marquée par le démarrage d’un projet industriel de grande ampleur.

TbEconomique Romo Fev2017 ESur le front du marché du travail, les horizons s’éclaircissent aussi quelque peu. Le niveau de chômage demeure certes élevé (taux de 10,3, supérieur d’un demi-point au taux national), mais pour la première fois depuis de nombreux trimestres, le nombre des demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues, a diminué, cela en fin d’année. Sur l’ensemble de 2016, le recul est de 0,7 % alors que le département, la région et le pays connaissent une quasi stabilité des effectifs ; s’agissant des demandeurs sans activité (cat. A), il est même important (- 3,9 %). Cette évolution profite à presque toutes les catégories, et surtout aux jeunes (- 14 % en un an), mais elle ne touche pas les seniors dont le nombre n’a toutefois que peu augmenté.

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