Le CIAS du Blaisois et l'Observatoire de l'économie et des territoires de Loir-et-Cher ont co-réalisé un Guide des Solidarités accessible via un moteur de recherche.

Plus de 250 structures administratives et associatives intervenant sur le territoire blaisois dans le domaine social, de la santé ou de la solidarité y présentent leurs activités et leurs modalités d'intervention. Ce Guide fournit également un panel d' informations pratiques : les lieux et horaires d'accueil du public avec leur géolocalisation, l'accessibilité aux personnes handicapées, des contacts utiles, numéros verts, etc.

Il est destiné à donner plus de lisibilité sur les structures et dispositifs existants sur le territoire blaisois notamment auprès des acteurs du champ social (agents d'accueil des administrations, travailleurs sociaux, bénévoles d'associations, etc.) mais aussi des professionnels du champ sanitaire et plus largement, du grand public.

Accéder au guide sur le site du CIAS du Blaisois : www.ciasdublaisois.fr

 

Analyse réalisée sur la base de 165 réponses exploitables - Un grand vent de pessimisme - juin 2012

L'inquiétude grandit. Moins par l'évolution de l'activité des derniers mois que par les perspectives de l'avenir proche, dans un contexte de crise européenne qui ne cesse de rebondir et qui se traduit notamment par la contraction des débouchés extérieurs. La dégradation de la conjoncture ne touche toutefois pas de façon identique les différents secteurs.

Globalement, 1 entreprise sur 2 a vu son activité diminuer au cours du 2ème trimestre. Ce constat ne diffère pas de celui de l'enquête de février dernier, mais le recul est plus fréquemment appuyé qu'auparavant. Le commerce de gros est le plus affecté. En revanche, on peut souligner que l'on enregistre toujours un volant non négligeable d'entreprises ayant réussi à augmenter leur chiffre d'affaires.

Cette dégradation de l'activité s'accompagne de difficultés financières un peu plus prégnantes, en particulier dans les services ; l'industrie serait pour l'instant épargnée.

La période d'incertitude nuit gravement à l'investissement, ce qui était déjà le cas en février. Les efforts d'innovation, précédemment maintenus, sont désormais plus fréquemment freinés, voire complètement stoppés. L'accès au financement est l'une des clés du développement, or les relations avec les banques apparaissent un peu plus tendues. Cet élément est d'autant plus discriminant qu'une enquête menée au début de ce mois pour la Chambre de Métiers et de l'Artisanat indique que les artisans ne répercutent pas la totalité de la hausse des coûts qu'ils subissent et doivent, en conséquence, rogner sur leurs marges, ce qui fragilise leur trésorerie. On peut sans doute élargir ce constat à l'ensemble des PME.

Pour l'heure, les effectifs permanents sont stables dans une très grande majorité des entreprises ayant répondu, mais les cas de diminution se font moins rares. Elles n'ont pas recouru au chômage partiel, mais des postes non permanents sont supprimés. L'évolution des tout prochains mois pourrait franchir un palier supplémentaire dans la dégradation. Les carnets de commandes se dégarnissent ; la majorité des dirigeants juge leur niveau inquiétant. L'activité devrait en conséquence décliner, surtout dans le commerce de gros et l'industrie. Il convient toutefois de souligner que les anticipations sont devenues plus qu'aléatoires, les commandes de dernière minute prenant une place grandissante. Ce qui frappe le plus, c'est qu'après plusieurs mois de crise, de reprise avortée et d'espoirs déçus, le moral des responsables flanche brutalement. Les soldes d'opinion sont éloquents à cet égard, en particulier celui sur le sentiment général ; en ce mois de juin, il plonge sévèrement, signe d'un retour en force du pessimisme.

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Dans un contexte économique peu favorable (en 2011, les chiffres d’affaires étaient stables globalement dans 1 établissement sur 2 et en baisse dans 2 sur 10, davantage dans le commerce et surtout la construction), les entreprises du bassin de Romorantin ne manquent pas de projets. Une sur trois était engagée dans une démarche de développement ou de diversification (au moment de la rencontre) ; elles étaient un peu plus nombreuses encore à projeter de le faire. D’ailleurs, des recrutements étaient envisagés dans 4 établissements sur 10.
L’évolution des métiers devrait s’avérer importante dans un avenir proche pour 1 entreprise sur 3. Cette évolution sera fréquemment liée à des investissements dans des techniques nouvelles. En revanche, il est peu souvent envisagé d’intégrer des métiers nouveaux ou de se doter de compétences nouvelles (2 cas sur 10 seulement). Le contenu des postes sera modifié et le personnel concerné sera formé en conséquence. La préférence donnée aux salariés en place peut être également influencée par le fait qu’une majorité des chefs d’entreprise éprouvent des difficultés à trouver localement les compétences ou métiers qu’ils recherchent (6 sur 10). Le déficit est plus particulièrement marqué dans la construction, l’hôtellerie-restauration, la mécanique et le travail des métaux, les métiers de bouche. Les responsables pointent le manque de motivation et le manque d’attrait pour les postes proposés. Si certains peuvent rebuter (horaires atypiques par exemple), il y aurait surtout une grande méconnaissance des opportunités offertes sur le bassin. Les besoins des entreprises ne sont pas nécessairement pointus puisque la moitié d’entre elles ont encore des postes peu ou pas qualifiés, qui concerneraient un petit tiers de leur effectif, tous secteurs d’activités confondus. Aucun dirigeant ne pense qu’ils sont appelés à disparaître, au moins dans les prochaines années.

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Alors que le tissu économique romorantinais tentait à grand peine de se revivifier après la destruction massive d'emplois industriels, la crise financière mondiale a surgi à la mi-2008. Sur une économie fragilisée, l'impact a été sévère, avec une perte de près de 750 emplois salariés. Le rebond constaté en 2010 n'en a que plus de prix. Il est toutefois empreint d'incertitude car reposant en très grande partie sur l'intérim, donc des postes précaires par excellence. Durant ces deux dernières années (2009 et 2010), les écarts dans les dynamiques des territoires composant l'arrondissement n'ont pas été gommés, bien au contraire. En 2009, les pertes d'emplois sont généralisées. En 2010, la reprise est nette pour le Romorantinais et Monestois, assez sensible également pour la Sologne des Etangs, la Sologne des rivières et Val de Cher - Saint-Aignan. Mais en revanche, Coeur de Sologne stabilise seulement ses emplois ; la situation est plus problématique pour Cher-Sologne qui a connu un repli plus important en 2010 qu'en 2009. Le secteur de la construction, solidement implanté dans le bassin, a connu des fortunes diverses selon les communautés. Globalement, il est en déficit sur les 2 années. On enregistre pourtant une reprise de la construction de logements neufs depuis 2006. La crise a également donné un coup de frein à la création d'entreprises, qui avait bénéficié durant la première partie de la décennie du climat favorable général en France. Simultanément les radiations ont été un peu plus nombreuses, mais sont restées contenues. Parallèlement aux difficultés économiques, la dynamique démographique du Romorantinais manque de tonus. Le solde naturel est négatif partout en 2009 et 2010. L'excédent des décès sur les naissances s'est en effet de nouveau aggravé, alors qu'une amélioration semblait se dessiner dans quelques territoires. Le taux annuel de croissance de la population reste significativement inférieur à celui du Loir-et-Cher. Là encore, les divergences d'évolution entre communautés sont très marquées. Le sud de l'arrondissement s'est dépeuplé ; il vieillit également plus rapidement. (lire la suite en téléchargement)

Les périodes électorales (surtout lorsqu’il s’agit des présidentielles) sont toujours marquées par un certain attentisme. Celle que nous vivons aujourd'hui s’inscrit dans le contexte général d’une conjoncture internationale dégradée, particulièrement en Europe. De surcroît, les conditions météorologiques très rigoureuses en février ont pesé sur l’activité de la construction.

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Il semblerait que nous nous soyons trouvés entre décembre et janvier dans une période charnière pour la marche des affaires. Les indicateurs montrent en effet à la fois une situation encore favorable, mais également quelques prémices d’une détérioration. Ce glissement est attesté par les résultats de l’enquête de conjoncture menée dans la deuxième moitié du mois de janvier 2012.

Globalement, l’activité s’est bien maintenue au cours de l’automne. Elle a été un peu plus soutenue que durant le 4ème trimestre 2010 dans bon nombre de domaines. Les résultats du commerce extérieur notamment sont les meilleurs enregistrés au cours des 15 dernières années. Les investissements, les nouvelles surfaces de locaux d’activités ont montré une certaine fermeté, mais se situent en retrait de leur niveau du 1er semestre. Très peu de recours au chômage partiel, pas de dégradation significative de la santé financière des entreprises, des mises en chantier de logements neufs encore nombreuses (le total 2011 dépasse le précédent de 14 %). La fréquentation des hôtels se situe toujours un cran au-dessus de l’an dernier. Un bilan plutôt positif donc.

On décèle toutefois quelques fragilités. Ainsi, les chiffres d’affaires sont inférieurs à ceux du 4ème trimestre 2010 si l’on prend en compte la hausse des prix. Le nombre d’emplois a commencé à se réduire, même s’il demeure plus élevé qu’un an auparavant. C’est en particulier le cas de l’intérim. De surcroît, les offres d’emploi collectées se sont brutalement  contractées. Les perspectives se sont par ailleurs assombries en début d’année 2012. Les carnets de commande se dégarnissent dans  l’industrie et les services, les permis de construire diminuent, le pessimisme gagne du terrain parmi les responsables ayant répondu à l’enquête.

L’évolution du chômage reste pour l’instant contenue en Loir-et-Cher. C’est d’ailleurs l’un des rares départements où il ait un peu diminué en décembre (en données désaisonnalisées). En rythme annuel, l’augmentation (+ 4,8 %) est inférieure d’un point à la moyenne régionale et de 0,8 point à celle de la France. Poursuivant sur la tendance des mois précédents, les effets de la crise sur la situation des ménages se font sentir davantage comme en témoigne le volume croissant de nouveaux dossiers de surendettement, conjugué à une quasi-stagnation du nombre de bénéficiaires du RSA.

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