Depuis 2007, le gisement collecté de déchets ménagers et assimilés s'est stabilisé autour de 200 000 tonnes par an, soit un ratio de 585 kg/habitant.
La collecte ordinaire s'amenuise (- 2 % en moyenne chaque année depuis 5 ans), au profit des collectes sélectives qui représentent désormais près de 60 % du volume global.
En 2012 cependant, après une année de hausse sensible, les quantités issues du sélectif ont reculé (sauf pour les encombrants en porte à porte et les déchets verts), cela dans les quatre secteurs de Plan.
Les déchèteries ont accueilli moins de personnes (le secteur Val de Cher indique près de 10 000 entrées de moins en 1 an) et drainé moins de volumes, notamment de déblais et gravats. Les apports restent cependant à un des niveaux les plus élevés depuis le début des années 2000.
Avec 51 déchèteries en activité en 2012, le Loir-et-Cher dispose du maillage géographique le plus dense de la région Centre ; le ratio par habitant s'établit à 1 équipement pour près 6 700 habitants alors que le rapport national est de 1 pour 13 800 personnes.
Les efforts consentis par les collectivités pour favoriser le tri ont des répercussions directes sur les volumes recueillis en mode sélectif : + 12 kg en 5 ans ; 346 kg par habitant en 2012 soit 44 kg de plus que la moyenne nationale. L’essentiel de ces déchets est orienté vers les filières de recyclage, compostage ou réemploi.
De nombreuses initiatives sont menées localement pour proposer de nouvelles alternatives au traitement "traditionnel” des déchets comme par exemple la mise en place d'un service de recyclerie dans les déchèteries de Valdem ou encore la multiplication des points de collecte de chaussures, vêtements et autres textiles.
Globalement près de 50 000 t de déchets ménagers et assimilés ont été enfouies en 2012, soit une hausse de 3,5 % imputable au tout venant des déchèteries.
77,3 % des déchets du Loir-et-Cher bénéficient d'une valorisation matière, organique ou énergétique ; l'objectif fixé par le Plan pour 2010 était un peu supérieur (78,1 %). Ce taux recule de 1,1 point en 2012, en raison de la baisse de la collecte sélective évoquée précédemment et du recours plus important au stockage. Des disparités persistent entre les secteurs : celui de "Grande Sologne et syndicat de Mer" perd 6 points du fait d’une orientation plus massive vers l'enfouissement. Le Nord et le Val de Cher affichent une relative stabilité, avec des taux de valorisation élevés (respectivement 84,2 et 75,7 %) ; le secteur Centre progresse encore et dépasse de 2 points l'objectif 2010 pour atteindre 77,6 %.
Globalement, le taux de recyclage matière et organique (qui exclut la valorisation énergétique) s'établit à 42 % en Loir-et-Cher. Il dépasse de 7 points le deuxième objectif du Grenelle de l'environnement prévu à cette date. Le département paraît également bien engagé pour atteindre le premier objectif : diminuer de 7 % la production d'ordures ménagères et assimilées par habitant au cours des 5 premières années. En effet, on constate une baisse de 6 % en 3 ans.
L’atteinte de l’objectif du Grenelle de limiter le recours à l’incinération ou au stockage est difficilement mesurable, la connaissance du gisement de déchets issus des activités économiques n’étant que partielle. Signalons cependant que l'ouverture du centre de Soings-en-Sologne s’est traduite par une légère hausse des volumes enfouis.
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