La garantie de l’accès aux soins pour tous par la couverture médicale universelle constitue un facteur d’équité sociale et de santé durable.
L’article 1 de la charte de l’environnement, adossée à la Constitution, stipule que « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ». Or, la dégradation de l’environnement, et notamment la pollution de l’eau et de l’air, peut avoir de sérieuses conséquences sanitaires. Certains risques naturels ou technologiques sont avérés. D’autres, incertains, exigent une vigilance soutenue. L’exposition à ces risques n’est pas identique pour tous :: les conditions de vie engendrent en effet des inégalités en matière de santé.

La liberté et la facilité de déplacement des personnes et des biens sont au cœur de nos sociétés modernes.
Sources de richesse et d’emplois, elles sont indissociables d’une économie ouverte, performante et compétitive. Tout système de transport influe sur l’organisation de la production des biens et services. Les services de transports contribuent à l’activité socio-économique, aux relations et à la cohésion sociale, à l’insertion des personnes handicapées, âgées ou isolées dans des quartiers décentrés ou des zones rurales éloignées. L’amélioration des transports est ainsi une composante significative des projets de rénovation urbaine. Les transports sont à l’origine d’impacts directs environnementaux significatifs.

Pour parvenir à une répartition équilibrée des activités sur un territoire, celui-ci doit bénéficier d'une bonne capacité d'attraction. Cet équilibre est nécessaire pour fournir du travail à la population locale (gage de son épanouissement) et limiter autant que possible les déplacements longs, sources de dépenses énergétiques et de pollution.

Indicateurs phares :

 

Éléments d'analyse

  • Les habitants du Pays Beauce Val-de-Loire sont proportionnellement beaucoup moins nombreux à travailler au sein du territoire. Ce constat est à rapprocher de l'installation récente d'actifs venant de l'Orléanais et continuant d'y avoir leur emploi.
  • L'indice de concentration de l'emploi du Loir-et-Cher est identique à celui de la région.
  • Le potentiel de développement, mesuré par la part des cadres, est nettement plus faible en Loir-et-Cher qu'au niveau national (51ème rang). De surcroît, le différentiel a tendance à s'accentuer.
  • Les écarts entre territoires au sein du département sont assez prononcés.

 

Indicateurs phares

Indice de concentration de l'emploi (en %)

L'indice de concentration de l’emploi permet de mesurer la capacité d’un territoire à offrir à ses habitants un nombre d’emplois suffisant. Lorsqu’il est faible, il engendre une évasion se traduisant par différentes nuisances : émission de gaz à effet de serre (déplacements domicile-travail), risque de chômage élevé, de fragilité économique des ménages vis-à-vis des coûts de l’énergie, etc.

TerritoireIndice de concentration d'emploi en 2010 (en %)
Châteaux 97,3
Vendômois 82,2
Vallée du Cher et du Romorantinais 80,9
Grande Sologne 75,6
Beauce Val de Loire 55,3
Loir-et-Cher 85,1
Centre 84,8

Source :  Insee, RP 2011

Définition :
L'indice de concentration de l'emploi mesure le rapport entre le nombre d'emplois proposés dans un territoire donné et la population active (de 15 à 64 ans) qui y réside. Un pôle attractif génère un nombre d'emplois supérieur à celui de ses actifs.
Méthode de calcul utilisée :
Indice de concentration de l'emploi = [Nombre d'emplois au lieu de travail / Nombre de personnes actives de 15 à 64 ans]*100
Par "Nombre d'emplois au lieu de travail", l'INSEE entend les actifs occupés.

 

Le potentiel de développement

Le potentiel de développement est pertinent pour analyser le développement économique local, il est le ratio des emplois de cadres des fonctions métropolitaines (CFM) sur l'emploi total. Ces CFM reflètent le potentiel de développement d’un territoire, du fait de leur rôle d’entraînement sur d’autres fonctions productives.

Source : INSEE

Définition :
Part dans l’emploi total au lieu de travail des emplois de cadres des fonctions métropolitaines ; celles-ci sont définies à partir de la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelle : conception recherche, prestations intellectuelles, commerce inter entreprises, gestion et culture-loisirs.
Limite(s) de l'indicateur :
Cet indicateur reflète le degré d’excellence des territoires et leur capacité à développer des activités économiques à haute valeur ajoutée
. Il est très lié au niveau de formation de la population. Cette excellence peut toutefois s’accompagner d’effets d’éviction, qu’il conviendrait d’analyser au travers des flux migratoires au niveau des différentes catégories socioprofessionnelles, ou de l’évolution du taux d’emploi ou du chômage des catégories les moins favorisées.
Méthode de calcul utilisée :
(somme des emplois de cadres des fonctions métropolitaines*100)/(emploi total)

La pauvreté, l’isolement, sont sources de précarité et d’exclusion de la sphère sociale. Un autre facteur de risques d’instabilité réside dans les écarts de richesse. Plus ils sont importants, plus la cohésion de la population est difficile à obtenir. Le bien-être des habitants passe par une certaine harmonie des revenus.

Indicateurs phares :

Indicateurs complémentaires :

 

Éléments d'analyse

Cartes associées :

  • 12,2 % des ménages loir-et-chériens vivent sous le seuil de pauvreté en 2011 (14,3 % pour la France métropolitaine). Le département occupe le 22e rang national.
  • Les plus exposés sont les jeunes (16 % des 20 – 24 ans) et les familles monoparentales (30,4 %).
  • En cinq ans, entre 2006 et 2011, l’augmentation de la précarité est restée toutefois limitée : le taux a progressé de 0,9 point contre une hausse de 1,1 point en France métropolitaine.
  • La proportion élevée de population âgée pèse lourdement sur la structure des revenus dans lesquels les pensions et retraites prennent une place importante : 35,2 % des revenus fiscaux en Loir-et-Cher en 2010. C’est 7 points de plus qu’en France métropolitaine (28,2 %). Cette proportion atteint ou dépasse 40 % dans 6 communautés de communes ; elle est plus faible en Beauce.
  • En Loir-et-Cher, plus de 4 personnes âgées de 80 ans ou plus vivent seules.

 

Indicateurs phares

Taux de pauvreté

TerritoireTaux de pauvreté à 60 %
Loir-et-Cher 12,2 %
Centre 12,5 %
France métropolitaine 14,3 %

Source : Insee, Revenus disponibles localisés 2011

Taux de pauvreté
Il correspond à la proportion d'individus dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (exprimé en euros).
Taux de pauvreté à 50 %, 60%, 40 % Seuil de pauvreté
Un individu est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie.

 

Indice de Gini

Territoire20092010
Beauce Val de Loire 0,296 0,296
Grande Sologne 0,318 0,311
Vallée du Cher et du Romorantinais 0,317 0,313
Vendômois 0,316 0,314
Châteaux 0,330 0,330
Loir-et-Cher 0,320 0,318
Région Centre 0,327 0,327

Source : INSEE

L'indice (ou coefficient) de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie...). Il varie entre 0 et 1.
Il est égal à 0 dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie... seraient égaux.

A l'autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie...) sauf un seraient nuls. Entre 0 et 1, l'inégalité est d'autant plus forte que l'indice de Gini est élevé.

 

Part des personnes âgées de 80 ans et plus vivant seules en 2011 (en %)

Territoire2011
Agglopolys 42,3
Châteaux 41,9
Grande Sologne 41,5
Vallée du Cher et du Romorantinais 40,3
Vendômois 39,2
Beauce Val de Loire 38,4
Loir-et-Cher 40,5
Région Centre 41,7
France Métropole 42,6

Source : INSEE, RP 2011

 

Indicateurs complémentaires

Part des pensions et retraites dans les revenus fiscaux des ménages en 2010 (en %)

 

Source : Ministère des finances

Atlas regroupant l'ensemble des cartes (juin 2014)
Atlas du développement durable

 

  1. Défi 1 - Consommation et production durables
  2. Défi 2 - Société de la connaissance
  3. Défi 3 - Gouvernance et coopération
  4. Défi 4 - Changement climatique et énergie
  5. Défi 5 - Transports et mobilité durables
  6. Défi 6 - Conservation et gestion durables de la biodiversité et des ressources naturelles
  7. Défi 7 - Santé publique, prévention et gestion des risques
  8. Défi 8 - Inclusion sociale et cohésion territoriale

 

Défi 1 - Consommation et production durables

Favoriser le développement d'une agriculture responsable

Garantir la qualité et les ressources en eau

Promouvoir un tourisme durable

 

Défi 2 - Société de la connaissance

S'adapter aux changements structurels de l'économie

Favoriser l'innovation

Valoriser les ressources humaines

 

Défi 3 - Gouvernance et coopération

Participation des femmes aux instances de gouvernance

 

Défi 4 - Changement climatique et énergie

Maîtriser la consommation d'énergie

Préserver la qualité de l'air

 

Défi 5 - Transports et mobilité durables

Transports et mobilité durables

 

Défi 6 - Conservation et gestion durables de la biodiversité et des ressources naturelles

Préserver la biodiversité

Préserver la richesse et la diversité des paysages

Adopter une gestion de l'espace durable

 

Défi 7 - Santé publique, prévention et gestion des risques

Prévenir et gérer les risques naturels et technologiques

 

Défi 8 - Inclusion sociale et cohésion territoriale

Favoriser l'inclusion sociale des jeunes

Contribuer à la réduction des inégalités de richesses

Favoriser l'accès au logement pour tous

Renforcer l'attractivité du territoire

Organiser des pôles de vie accessibles à tous

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