Les chiroptères, plus connus sous le nom de chauves-souris, sont les seuls mammifères au vol actif en France. Menacées dans notre région, toutes les espèces de chauves-souris sont protégées. C’est pourquoi, il est important de mieux les connaître pour les préserver. Dans ce contexte, le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l'Environnement réalise depuis 2014 une étude sur les chauves-souris afin d’évaluer le potentiel d’accueil du département en faveur de ces espèces.

 

Sauve chiro : Le site pour les chauves-souris en Loir-et-Cher

Pour plus d’informations sur ce projet, les espèces de notre région ou des conseils pour favoriser l’accueil chauves-souris chez vous, rendez-vous sur le site internet "Sauve chiro" à l’adresse suivante : www.cdpne.org/Sauve_chiro.html

 

Ses objectifs

Ces principaux objectifs sont :

  • le renforcement de la connaissance sur les populations présentes dans le département ;
  • la sensibilisation sur les enjeux de préservation des espèces ;
  • et la proposition et la réalisation d’aménagements visant à favoriser la cohabitation entre les espèces et l’Homme.

Comment participer ?

Pour nous aider à mieux connaître la répartition des espèces sur le territoire, vous pouvez nous faire part de vos observations en remplissant ce formulaire.

Vous pouvez également y accéder à l'aide du lien suivant : Formulaire de saisie

Formulaire de saisie

En paysage agricole intensif, l’intensification de l’agriculture a profondément modifié le paysage par une augmentation de la taille des parcelles, une modification des assolements, la disparition des haies, bosquets et zones de buissons et l’utilisation de produits chimiques. Or le maintien de la biodiversité en paysage agricole permet le maintien de nombreux services écosystémiques comme la stabilisation des populations d’insectes ravageurs), le maintien de la fertilité et des qualités des sols ou encore la limitation des pollutions liées aux métaux lourds émis depuis les routes.

Dans les paysages agricoles, la diversité végétale est généralement faible principalement composées d'espèces de cultures qui poussent dans les champs agricoles. Cependant, dans une grande partie des paysages agricoles européens, la diversité végétale est concentrée en bordure des champs, des bosquets et des routes. Par exemple, 45 % de la diversité végétale a été trouvé le long des routes dans le Royaume-Uni, et 50 % aux Pays-Bas.

Dans ce contexte, malgré l’influence négative des routes sur l’environnement, les bords de routes constituent l’un des principaux refuges pour les espèces. Dans ce contexte, cette étude s’est intéressée au rôle des alignements d’arbres et des haies en bord de route dans un contexte de paysage agricole intensif en Loir-et-Cher : le paysage Beauceron.

 Arbre bord route H                                        

 Retrouvez tous les documents produits :

 

     

 Rapport des alignements en bord de route

 

 Préconisation de gestion

     

L'ensemble des données produites est téléchargeable sur le lien suivant.

Ce projet est financé par :

La première cause de perte de biodiversité provient des changements d’occupation du sol et de la fragmentation des habitats. La civilisation urbaine connaît une évolution sans précédent. Plus de la moitié de l’humanité vit désormais dans une ville. La prise de conscience des risques écologiques liés à l’expansion de l’urbanisation s’accélère depuis plusieurs années.

Dans ce contexte, les territoires de projet sont de plus en plus mobilisés dans le cadre des stratégies de préservation de la biodiversité. C’est en effet aux échelles de proximité que sont expérimentées et généralisées les pratiques plus respectueuses et intégratrices de la biodiversité. L’émergence de la ville durable est également l’occasion de contribuer à la préservation de la biodiversité à travers un redéploiement de la nature au sein des bâtiments, des quartiers, et plus généralement dans la vie des habitants.

 

Les documents d’urbanisme, des outils essentiels pour intégrer les enjeux relatifs à la biodiversité


Les documents d’urbanisme sont des outils efficaces pour intégrer la biodiversité dans l’aménagement du territoire. En effet, en étant opposables au tiers et en fixant les règles d’aménagement à l’échelle d’une voire de plusieurs communes (cas des Plans Locaux d’Urbanisme intercommunaux : PLUi, et des Schémas de Cohérence Territoriale : SCoT), ils ont un rôle essentiel à jouer en faveur de la biodiversité.

Les documents d’urbanisme doivent permettre de freiner l’étalement urbain, qui consomme actuellement près d’un département tous les 7 ans d’espaces naturels ou agricoles. Freiner l’étalement urbain signifie notamment densifier les espaces, en privilégiant la rénovation, la réhabilitation et en encadrant les nouvelles opérations foncières.

Pour cela, les documents d’urbanisme disposent aujourd’hui d’outils, notamment les études Trame Verte et Bleue. La TVB identifie et alerte les porteurs de projets sur l’existence de noyaux de biodiversité et corridors écologiques. La TVB constitue un véritable outil d’aide à la décision permettant de préserver voire de renforcer les fonctionnalités écologiques d’un territoire.


Les documents d’urbanisme « grenellisés » doivent dorénavant inciter les aménageurs et promoteurs à verdir leurs projets. C’est notamment le rôle des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) au sein des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), et des Documents d’Orientations et d’Objectifs (DOO) au sein des SCoT.

La biodiversité dans la conception d’aménagements urbains ponctuels

La ville est le carrefour où se rencontrent de nombreux acteurs, de nombreux usages… Composer avec la nature en ville et dans un projet de construction est donc un challenge qui doit être envisagé et discuté intelligemment, avec tous les acteurs prenant partie et bien en amont dans les phases du projet.

Intégrer la biodiversité à l’échelle des aménagements et projets urbains ponctuels permet de renforcer voire de créer un écosystème urbain.

Que vous soyez élu, membre d’une collectivité ou d’une entreprise, ou tout simplement un particulier sensible aux enjeux environnementaux, vous pouvez réaliser différentes actions favorables à la biodiversité qui concilient à la fois meilleur cadre de vie, entretien, économie…

Les collectivités sont particulièrement concernées par cette interaction entre aménagement et biodiversité. Elles peuvent notamment à travers leur document d’urbanisme, leur choix d’équipement ou encore de gestion des espaces verts contribuer à davantage de biodiversité en milieu urbain.

Quelques fiches pratiques existent sur le sujet et permettent de promouvoir la biodiversité dans différents projets, en fonction des atouts, freins, opportunités et menaces d’ores et déjà identifiés. Réalisées par NORPAC, filiale de Bouygues Construction, en partenariat avec l’Université Catholique de Lille, ces fiches sont issues du site Internet  http://www.biodiversite-positive.fr/

 

Documents associés

Eau et biodiversité

L’eau est une denrée indispensable à de nombreux usages. Il est donc nécessaire de la préserver et de bien la gérer afin d’éviter ou de réduire toute problématique d’inondation ou de pollution par exemple. Elus, techniciens, aménageurs, entrepreneurs, particuliers…pouvons agir !

 

 

 

Documents associés

  • Eclairage urbain responsable : associer économie d’énergie, cadre de vie et biodiversité.
  • Mobilier urbain : concilier fonctionnalité, esthétisme, sécurité, entretien et biodiversité.
  • Murs et pieds de murs végétalisés : recoloniser les bâtiments par le vivant tout en privilégiant les économies d’énergie, l’isolement acoustique, l’esthétisme, la qualité de l’air…
  • Toitures végétalisées : accueillir une biodiversité au sein d’un espace rarement valorisé, tout en permettant l’infiltration des eaux pluviales, les économies d’énergie, l’isolement acoustique…
  • Vitrage : adapter les surfaces vitrées afin de diminuer les risques pour les oiseaux notamment.

Mobilier urbain, bâtiments et biodiversité

Les bâtiments et certains équipements qu’ils soient publics ou privés peuvent être pensés de façon à réduire leur impact sur la biodiversité, voire même à lui servir de support. Les collectivités peuvent particulièrement être concernées dans le cadre de lotissements, d’aménagement de cœur de bourg… Les entreprises constituent également des acteurs majeurs sur ce sujet lors d’implantation ou d’extension de sites par exemple…

 

 

 

 

Documents associés

Aménagements, entretien du territoire et biodiversité

Les collectivités ont un rôle particulier à jouer sur cette thématique. L’enjeu est d’allier usages, entretien et esthétisme des aménagements, tout en conciliant bonne gestion des eaux pluviales et biodiversité. Ces différents aménagements sont particulièrement intéressants s’ils sont réfléchis à une échelle relativement large (quartier, commune voire intercommunalité dans le cadre des documents d’urbanisme par exemple).

 

 

 

 

Documents associés

 Constructions et aménagements en faveur de la faune

Dans le cadre de projets fragmentant la libre circulation de la faune (route, voie ferrée…) identifiée notamment dans le cadre des études Trame Verte et Bleue, les collectivités peuvent agir en réalisant des aménagements adaptés. Concernant des enjeux plus ponctuels, les enfants par exemple peuvent aussi contribuer à la préservation de la faune en construisant des nichoirs, hôtels à insectes...

 

Depuis plusieurs décennies, l’évolution du paysage Vendômois met en avant un enjeu fort concernant les zones humides. Parmi celles-ci, un grand nombre de mares ont été asséchées n'en laissant qu'un réseau dégradé. Les mares sont des espaces de nature qui abritent une flore et une faune extrêmement riche mais constituent des milieux très sensibles du fait notamment de leur faible taille. Elles peuvent être présentes aussi bien dans des contextes urbains, agricoles que naturels.

Après 8 ans d'existence, l'observatoire des mares de Loir-et-Cher devient un outil régional et intègre un volet restauration et chantiers participatifs.

Pour plus d’informations, des conseils pour la gestion des mares ou pour participer, rendez-vous sur le site internet "Objectif MARES" à l’adresse suivante : obj-mares.fne-centrevaldeloire.org

 

Site d'Objectif MARES

Objectif MARES

 

Qu’est-ce qu’une mare ?

« Une mare est une étendue d'eau à renouvellement généralement limité, de taille variable pouvant atteindre un maximum de 5 000 mètres carré. Sa faible profondeur, qui peut atteindre environ deux mètres, permet à toutes les couches d'eau d'être sous l'action du rayonnement solaire et aux plantes de s'enraciner sur tout le fond. De formation naturelle ou anthropique, elle se trouve dans des dépressions imperméables, en contextes rural, périurbain, voire urbain. Alimentée par les eaux pluviales et parfois phréatiques, elle peut être associée à un système de fossés qui y pénètrent et en ressortent ; elle exerce alors un rôle tampon au ruissellement. Elle peut être sensible aux variations météorologiques et climatiques, et ainsi être temporaire. La mare constitue un écosystème au fonctionnement complexe, ouvert sur les écosystèmes voisins, qui présente à la fois une forte variabilité biologique et hydrologique interannuelle. Elle possède un fort potentiel biologique et une forte productivité potentielle » (Sajaloli et Dutilleul, 2001).

 

Ses objectifs

La conservation et le renforcement des réseaux de mares sont apparus comme des enjeux forts de la trame bleue du Pays Vendômois. Dans ce contexte, l’observatoire des mares permettra la caractérisation et le suivit du réseau de mares. Il s’agira d’un outil d’aide à la décision pour pouvoir :

  • renforcer la connaissance sur leur répartition et leur valeur patrimoniale,
  • mieux identifier les publics cibles pour des actions coordonnées sur le territoire pour une gestion adaptée de ces milieux,
  • repérer des secteurs plus précis où faire porter l’effort de restauration voir de création de mares en lien avec les secteurs à enjeux identifiés dans la trame verte et bleue.

 

Comment participer ?

Vous avez une mare chez vous ? Voici des documents qui pourraient vous intéresser :

 

Fiche d'observation

Aide à l'observation

Création et gestion

Fiche d'observation

Aide a l observation

Création et gestion des mares

Il vous suffit :

  • de remplir le questionnaire directement sur le le site d'Objectif MARES - rubrique "Recensement des mares"
  • ou de télécharger, imprimer et nous renvoyer la fiche d'observation complétée à l'adresse :

Cité administrative (Porte B, 2ème étage)
34 avenue Maunoury
41 BLOIS

 

ou à partir d'une tablette ou d'un smartphone :

1. Télécharger gratuitement l'application mobile Survey123 for Arcgis sur Google Play, iTunes ou Windows store.

2. Cliquer ensuite sur ce lien pour remplir le questionnaire ou flasher ce QR code

QR code formaulaire Objectif MARES

 

 Si vous avez des difficultés à remplir la fiche, vous pouvez vous aider de la fiche d'aide à l'observation. Celle-ci comprend des informations sur les différents milieux, l’hydrologie, les espèces animales et végétales…

Quant à la fiche création et gestion des mares, elle pourra vous donnez des idées pour installer une mare et des conseils pour son entretien.

 

Formulaire de saisie

 

Que fait-on de vos réponses ?

Une fois réceptionnées, les données présentes sur votre fiche sont rentrées dans une base de données spécialement conçue pour l’observatoire des mares. Cette base de données va permettre de ressortir différents indicateurs permettant d’évaluer la valeur écologique de chaque mare ou de certaines zones.

 

Son contexte

L’évolution du paysage Vendômois depuis plusieurs décennies met en avant un enjeu fort concernant les zones humides. Elles ont été asséchées en grand nombre où il ne subsiste qu’un réseau de mares localisées. Les mares sont des espaces de nature qui abritent une flore et une faune extrêmement riche mais constituent des milieux très sensibles du fait notamment de leur faible taille. Elles peuvent être présentes aussi bien dans des contextes urbains, agricoles que naturels.

Une réflexion préalable a permis de définir une typologie permettant de caractériser les mares du territoire Vendômois. 8 types de mares ressortent de ce travail : culture, prairie, lande, bosquet, forêt, carrière, ville et route.

Ses objectifs

La conservation et le renforcement des réseaux de mares sont apparus comme des enjeux forts de la trame bleue du Pays Vendômois. Dans ce contexte, l’observatoire des mares permettra la caractérisation et le suivit du réseau de mares. Il s’agira d’un outil d’aide à la décision pour pouvoir :

  • renforcer la connaissance sur leur répartition et leur valeur patrimoniale,
  • mieux identifier les publics cibles pour des actions coordonnées sur le territoire pour une gestion adaptée de ces milieux,
  • repérer des secteurs plus précis où faire porter l’effort de restauration voir de création de mares en lien avec les secteurs à enjeux identifiés dans la trame verte et bleue.

Participez à l'observatoire

Le Loir-et-Cher dispose de nombreux espaces naturels bénéficiant d’une protection particulière, à l’échelle européenne, nationale ou plus locale.

 

  Zonages de protection

Outils de protection et de connaissance de des espaces naturels du loir-et-Cher

 

 

 Carte dynamique

 

 Carte interractive des zonages de la nature en région Centre-Val de Loire

 

 

Les protections réglementaires

 

La gestion contractuelle

 

Les inventaires

 

Les zones naturelles protégées en Loir-et-cher (2011)

 Loir-et-CherPays VendômoisPays Beauce Val de LoirePays des ChâteauxPays Grande SolognePays de la Vallée du Cher et du Romorantinais
Réserve Naturelle nationale 1     1    
Réserve Naturelle régionale 1         1
Arrêté de Protection de Biotope 2     1 1  
Natura 2000 (nombre de zones ou parties de zones) 13 2 2 7 2 5

D'après sources DREAL Centre

 

Les protections réglementaires

Réserve Naturelle Nationale (RNN)

La Réserve Naturelle Nationale est instituée à l’initiative de l’Etat par le ministre chargé de la protection de la nature.

Son champ s’applique à des parties d’une ou plusieurs communes dont la faune, la flore, le sol, les eaux, les gisements de minéraux ou de fossiles ou le milieu naturel présentent une importance particulière.

Les objectifs, limitativement énumérés par la loi, sont la préservation d’espèces animales ou végétales et d’habitats en voie de disparition sur tout ou partie du territoire national. Les actions dans les RNN s’articulent autour de 3 missions : protéger, gérer, sensibiliser.

La maîtrise foncière publique des RNN n’est pas systématique et dépend des spécificités locales.

2017 :
France : 151 RNN (métropole)
Région Centre-Val de Loire : 5 RNN
Loir-et-Cher : 1 RNN. Réserve Naturelle nationale des vallées de Grand Pierre et de Vitain (Averdon et Marolles)

 

Réserve naturelle régionale

Les réserves naturelles volontaires ont été transformées en réserves naturelles régionales, suite à la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité. Cette évolution s’est traduite par un transfert de la procédure aux conseils régionaux.

Elles s’appliquent à des propriétés privées dont la conservation de la faune, de la flore, du patrimoine géologique ou paléontologique ou du milieu naturel en général, présente une importance particulière.

La procédure est à l’instigation du (ou des) propriétaire(s), personnes physiques ou morales. Elle est mise en œuvre par le Conseil Régional.

2017 :
France : 168 RNR (en métropole)
Région Centre-Val de Loire : 5 RNR
Loir-et-Cher : 1 RNR. Réserve Naturelle Géologique Régionale de Pontlevoy (Pontlevoy), première réserve régionale classée en Région Centre-Val de Loire en 2011.

 

Arrêté de protection de biotope (APB)

Il s’applique à la protection de milieux peu exploités par l’homme et abritant des espèces animales et/ou végétales sauvages protégées.

Les objectifs sont la préservation de biotope (entendu au sens écologique d’habitat) tels que dunes, landes, pelouses, mares,... nécessaires à la survie d’espèces protégées en application des articles L. 411-1 et suivant du code rural et plus généralement l’interdiction des actions pouvant porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux.

L’arrêté de classement fixe les mesures qui doivent permettre la conservation des biotopes. La réglementation édictée vise le milieu lui-même et non les espèces qui y vivent (maintien du couvert végétal, du niveau d’eau, interdiction de dépôts d’ordures, de constructions, d’extractions de matériaux...).

2013 :
France : 752 APB
Région Centre-Val de Loire
: 19 APB
Loir-et-Cher : 2 ABP. Etangs de St-Viâtre (St-Viâtre), Ile de la Saulas sur la Loire (Blois) qui a été étendu en mai 2011 à l’île de la Tuilerie

 

Réserve Nationale de chasse  et de faune sauvage

Créées par arrêté ministériel, les Réserves nationales de chasse et de faune sauvage sont des Réserves de Chasse et de Faune Sauvage particulières (en fonction des études scientifiques, techniques ou des démonstrations pratiques qui y sont poursuivies ; parce qu’elles abritent des espèces dont les effectifs sont en voie de diminution sur tout ou partie du territoire national ou des espèces présentant des qualités remarquables ; en raison de leur étendue).

Elles sont gérées par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), parfois en association avec d’autres organismes.

2015 :
France : 8 RNCFS
Région Centre-Val de Loire : 1 RNCFS
Loir-et-Cher : 1 RNCFS qui concerne le domaine de Chambord..

 

Réserve Biologique Domaniale (RBD)

L'Office National des Forêts dispose d’un outil de classement de certaines zones forestières en Réserve Biologique Domaniale (RBD) ». Il s'agit de parcelles de forêts domaniales où les activités de gestion sont exclusivement orientées vers la conservation de la biodiversité.

Le classement en réserve biologique permet l'institution de deux types de protection :

  • la réserve biologique intégrale: toutes les opérations sylvicoles y sont exclues, sauf cas particulier d'élimination d'essences exotiques ou de sécurisation d'itinéraires longeant ou traversant la réserve ;
  • la réserve biologique dirigée: la gestion est subordonnée à l'objectif de conservation des habitats ou espèces ayant motivé la création de la réserve.

2013 :
France
: 165 RBD
Région Centre-Val de Loire : 4 RBD
Loir-et-Cher : 1 RBD (dirigée). RBD du coteau de Chailles, forêt domaniale de Russy (Chailles)

 

Gestion contractuelle

Natura 2000 (ZPS, SIC, ZSC)

Le réseau Natura 2000 a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l’Union européenne. Il est composé de sites désignés par chacun des Etats membres en application des directives européennes dites « Oiseaux » et« Habitats » de 1979 et 1992 selon des critères spécifiques de rareté et d’intérêt écologique.

En 1979, les États membres de la Communauté européenne adoptaient la directive « Oiseaux », dont l’objectif est de protéger les milieux nécessaires à la reproduction et à la survie d’espèces d’oiseaux considérées comme rares ou menacées à l’échelle de l’Europe. Elle prévoit la désignation des sites les plus adaptés à la conservation de ces espèces en Zones de Protection Spéciale (ZPS).

Adoptée en 1992, La directive « Habitats », est venue compléter la directive « Oiseaux ». Il s’agit plus particulièrement de protéger des milieux et des espèces végétales ou animales (hormis les oiseaux déjà pris en compte) rares, d’intérêt européen et en régression, listés dans la directive, en désignant des SIC (Site d’Intérêt Communautaire) devenant ensuite des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) après validation par l’Europe.

L’ensemble des ZPS et ZSC désignées en Europe constitue le réseau Natura 2000, dont l’objectif est de mettre en œuvre une gestion écologique des milieux remarquables en tenant compte des nécessités économiques, sociales et culturelles ou des particularités régionales et locales. Il s’agit de favoriser, par l’octroi d’aides financières nationales et européennes, des modes d’exploitation traditionnels et extensifs, ou de nouvelles pratiques, contribuant à l’entretien et à la préservation de ces milieux et de ces espèces.

2013 :
France : 1754 sites Natura 2000 (12,6 % territoire national)
Région Centre-Val de Loire
: 59 sites Natura 2000 (17,9 % territoire régionale)
Loir-et-Cher : 13 sites Natura 2000 (53 % territoire départemental). Le SIC Sologne est le plus vaste. Il dépasse très largement le territoire loir-et-chérien et couvre
346 184 ha dont 61 % en Loir-et-Cher. Le plus petit site quant à lui ne dépasse pas les 20 ha et concerne les coteaux calcaires riches en chiroptères (chauve-souris) des environs de Montoire.

 

Les inventaires

Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunisique et Floristique (ZNIEFF)

Lancé en 1980, l’inventaire régional des richesses de la faune et de la flore a permis d’identifier, dans chaque région, les secteurs écologiques les plus riches du territoire français, sous l’égide de Conseils Scientifiques Régionaux du Patrimoine Naturel (CSRPN). Cette connaissance a été cartographiée en Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF).

 On distingue deux types parmi ces zones :

  • les ZNIEFF de type I correspondant aux foyers de biodiversité,
  • les ZNIEFF de type II identifiant des secteurs plus vastes à forte potentialité écologique.

Dépourvues de valeur juridique directe, les ZNIEFF fournissent aux différents acteurs de l’environnement des éléments techniques de connaissance et d’évaluation du patrimoine naturel. C’est une base essentielle pour apprécier les enjeux liés à la biodiversité de tout projet induisant un changement d’usage des sols.

Dans l’optique d’un inventaire du patrimoine naturel à même de répondre aux problématiques de développement durable et d’intégrer les évolutions en cours (prise en compte des habitats, des corridors écologiques, de la trame verte et bleue...), les ZNIEFF sont modernisées et font l’objet d’une actualisation permanente (ZNIEFF de deuxième génération). Cette actualisation donne lieu notamment à la modernisation ou à la suppression des ZNIEFF de première génération.

Depuis 2011, l'inventaire ZNIEFF de deuxième génération se substitue dans son intégralité à l'inventaire ZNIEFF de première génération.

L' inventaire régional des ZNIEFF de deuxième génération  comprend 695 zones dont 90 % de type 1. En 2012, cet  inventaire  recense 137 ZNIEFF en Loir-et-Cher :
- 17 de type II qui concernent des grands massifs boisés ou des vallées,
- 120 de type I, la plus petite une mare d'environ 1000 m2 en Sologne ; la plus grande un secteur d'environ 400 ha  de la vallée de la Loire en aval d'Onzain.

 

Les Espaces Naturels Sensibles (ENS)

La notion d’ « espace naturel » est issue de la loi du 18 juillet 1985, relative à la définition et à la mise en oeuvre de principes d’aménagement. C’est la loi du 2 février 1995, relative au renforcement de la protection de l’environnement (loi Barnier), qui introduit le terme d’«Espace Naturel Sensible » sans pour autant en donner une définition.

On peut cependant considérer que, dans l’esprit des textes législatifs et réglementaires, un E.N.S. est un espace écologiquement remarquable qui doit être pérennisé, par une gestion appropriée ou restauré et aménagé au vue d’accueillir du public.

Il s’agit généralement d’un site non bâti présentant des qualités écologique, patrimoniale, pédagogique, paysagère ou esthétique.

Ainsi, un E.N.S. existe dès lors que le Conseil Départemental le désigne par une délibération, et ce, après avoir vérifié que l’espace en question présente des caractéristiques qui répondent à la définition précitée et aux enjeux développés dans le cadre de ce schéma.

Le Département de Loir-et-Cher a décidé en 2006 d’instituer la Taxe Départementale des Espaces Naturels Sensibles (TDENS) pour mettre en place une politique de protection, de gestion et d'ouverture au public des espaces naturels sensibles du département.

En 2009, les conseillers généraux ont adopté le schéma départemental des espaces naturels sensibles qui répertorie 25 sites naturels du département labellisés ENS.
En 2011, un vingt-sixième site a été labellisé ENS : l'étang de Malzoné à Millançay.

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