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Selon les responsables ayant répondu à l'enquête, les premiers mois de 2014 ont été assez largement semblables aux précédents, à première vue. Les chiffres d'affaires se sont en effet repliés dans plus de la moitié des entreprises, même si le recul est un peu moins marqué.

Mais quelques signes montrent que la similitude n'est pas aussi certaine que cela. Les parts de marchés ont plus fréquemment été maintenues ; dans les services elles ont même augmenté assez souvent. Les difficultés financières apparaissent également plus estompées, notamment dans les services et l'industrie. Les entreprises exportatrices, certes très peu nombreuses dans l'échantillon recueilli, ont plutôt conforté leur position. Dans les entreprises qui recourent à l'intérim, les effectifs concernés se sont étoffés, tandis que les postes permanents ont été en très grande majorité conservés. Les efforts en matière d'innovation et les investissements ont été moins freinés qu'auparavant.


Ces résultats généraux masquent une réalité qui s'impose avec de plus en plus d'acuité à chaque enquête : la divergence d'évolution entre secteurs d'activités et entre les entreprises d'un même secteur. Ainsi, l'amélioration ne concerne pour l'heure que l'industrie et surtout les services. La construction peine à sortir du marasme, alors que le commerce de gros donne l'impression de s'y enfoncer un peu plus.

Le constat est identique pour les prévisions. Une certaine embellie est attendue pour les prochains mois avec une activité stable ou en hausse dans trois secteurs sur quatre. Les carnets de commande sont en effet jugés plus rassurants, au moins à très court terme. En revanche, aucune perspective d'embauche n'est avancée et des postes temporaires pourraient être supprimés de nouveau. Les responsables ne se sentent d'ailleurs pas tirés d'affaire ; le moral remonte un peu, mais les rangs des pessimistes sont toujours plus fournis que ceux des optimistes. Seule exception : les services. Dans le commerce de gros, aucune amélioration ne semble en vue et les dirigeants  sont très alarmistes. Le manque de visibilité au-delà du très court terme constitue un handicap qui semble désormais structurel.

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Plus d'1,5 million de tonnes de déchets ménagers et assimilés (DMA) ont été collectés en région Centre en 2012, soit une quantité moyenne par habitant de 570 kg, inférieure de 20 kg à celle observée au niveau national. Deux départements enregistrent des ratios sensiblement supérieurs avec 601 et 648 kg/hab.
La région paraît bien engagée pour répondre au premier objectif du Grenelle de l'environnement qui est de réduire de 7 % la production d'ordures ménagères et assimilées* entre 2008 et 2013. En effet, au cours des 5 dernières années, on observe une baisse de plus de 10 % des quantités régionales concernées. Cette inflexion s'explique par le recul des ordures ménagères résiduelles (OMR) et des matériaux secs collectés séparativement.
Depuis 2005, les collectes sélectives (porte à porte, apports volontaires y compris en déchèteries) ont pris le pas sur la collecte ordinaire et l'écart se creuse au fil des années. Les apports en déchèteries ont augmenté de 30 % en 7 ans (soit 60 kg de plus par habitant en moyenne). La région Centre a développé un bon maillage territorial avec 251 déchèteries en activité en 2012, soit 1 pour 10 000 habitants contre près de 1 pour 14 000 au niveau national.
Près de 9 sur 10 acceptent les professionnels. Ces équipements captent désormais 41 % du gisement global de déchets ménagers et assimilés.
La part croissante des matériaux orientés vers le recyclage (y compris les flux issus des déchèteries) résulte des efforts consentis par les collectivités territoriales pour améliorer l'offre de services en mode séparatif : multiplication des points d'apports volontaires, ouverture d’un nouveau centre de tri, optimisation des conditions de collecte en déchèteries confortée par la création de filières REP.
43 % des DMA sont orientés vers le recyclage en 2012. Le Grenelle prévoyait un taux de 35 % pour la même année et de 45 % pour 2015.
La réduction de 15 % des déchets incinérés et stockés d'ici 2012 souhaitée par le Grenelle n'est pas mesurable avec les données actuellement disponibles via l'enquête ADEME, l'indicateur intégrant les déchets d'activité économique. On constate cependant que le recours au stockage a peu évolué en région Centre depuis 2006.
98 % des OMR produites dans la région sont traitées localement, en incinération principalement pour les départements du Nord qui concentrent l'essentiel de ces équipements, en centre d'enfouissement dans toute la partie Sud qui ne dispose d'aucun incinérateur.

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Depuis 2007, le gisement collecté de déchets ménagers et assimilés s'est stabilisé autour de 200 000 tonnes par an, soit un ratio de 585 kg/habitant.
La collecte ordinaire s'amenuise (- 2 % en moyenne chaque année depuis 5 ans), au profit des collectes sélectives qui représentent désormais près de 60 % du volume global.
En 2012 cependant, après une année de hausse sensible, les quantités issues du sélectif ont reculé (sauf pour les  encombrants en porte à porte et les déchets verts), cela dans les quatre secteurs de Plan.
Les déchèteries ont accueilli moins de personnes (le secteur Val de Cher indique près de 10 000 entrées de moins en 1 an) et drainé moins de volumes, notamment de déblais et gravats. Les apports restent cependant à un des niveaux les plus élevés depuis le début des années 2000.
Avec  51 déchèteries en activité en 2012, le Loir-et-Cher dispose du maillage géographique le plus dense de la région Centre ; le ratio par habitant s'établit à 1 équipement pour près 6 700 habitants alors que le rapport national est de 1 pour 13 800 personnes.
Les efforts consentis par les collectivités pour favoriser le tri ont des répercussions directes sur les volumes recueillis en mode sélectif : + 12 kg en 5 ans ; 346 kg par habitant en 2012 soit 44 kg de plus que la moyenne nationale. L’essentiel de ces déchets est orienté vers les filières de recyclage, compostage ou réemploi.
De nombreuses initiatives sont menées localement pour proposer de nouvelles alternatives au traitement "traditionnel” des déchets comme par exemple la mise en place d'un service de recyclerie dans les déchèteries de Valdem ou encore la multiplication des points de collecte de chaussures, vêtements et autres textiles.
Globalement près de 50 000 t de déchets ménagers et assimilés ont été enfouies en 2012, soit une  hausse de 3,5 % imputable au tout venant des déchèteries.
77,3 % des déchets du Loir-et-Cher bénéficient d'une valorisation matière, organique ou énergétique ; l'objectif fixé par le Plan pour 2010 était un peu supérieur (78,1 %). Ce taux recule de 1,1 point en 2012, en raison de la baisse de la collecte sélective évoquée précédemment et du recours plus important au stockage. Des disparités persistent entre les secteurs : celui de "Grande Sologne et syndicat de Mer" perd 6 points du fait d’une orientation plus massive vers l'enfouissement. Le Nord et le Val de Cher affichent une relative stabilité, avec des taux de valorisation élevés (respectivement 84,2 et 75,7 %) ; le secteur Centre progresse encore et dépasse de 2 points l'objectif 2010 pour atteindre 77,6 %.
Globalement, le taux de recyclage matière et organique (qui exclut la valorisation énergétique) s'établit à 42 % en Loir-et-Cher. Il dépasse de 7 points le deuxième objectif du Grenelle de l'environnement prévu à cette date. Le département paraît également bien engagé pour atteindre le premier objectif : diminuer de 7 % la production d'ordures ménagères et assimilées par habitant au cours des 5 premières années. En effet, on constate une baisse de 6 % en 3 ans.
L’atteinte de l’objectif du Grenelle de limiter le recours à l’incinération ou au stockage est difficilement mesurable, la connaissance du gisement de déchets issus des activités économiques n’étant que partielle. Signalons cependant que l'ouverture du centre de Soings-en-Sologne s’est traduite par une légère hausse des volumes enfouis.


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Retrouvez également la présentation du bilan 2012 devant la commission consultative en charge du suivi départemental du Plan

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