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Dans un contexte économique peu favorable (en 2011, les chiffres d’affaires étaient stables globalement dans 1 établissement sur 2 et en baisse dans 2 sur 10, davantage dans le commerce et surtout la construction), les entreprises du bassin de Romorantin ne manquent pas de projets. Une sur trois était engagée dans une démarche de développement ou de diversification (au moment de la rencontre) ; elles étaient un peu plus nombreuses encore à projeter de le faire. D’ailleurs, des recrutements étaient envisagés dans 4 établissements sur 10.
L’évolution des métiers devrait s’avérer importante dans un avenir proche pour 1 entreprise sur 3. Cette évolution sera fréquemment liée à des investissements dans des techniques nouvelles. En revanche, il est peu souvent envisagé d’intégrer des métiers nouveaux ou de se doter de compétences nouvelles (2 cas sur 10 seulement). Le contenu des postes sera modifié et le personnel concerné sera formé en conséquence. La préférence donnée aux salariés en place peut être également influencée par le fait qu’une majorité des chefs d’entreprise éprouvent des difficultés à trouver localement les compétences ou métiers qu’ils recherchent (6 sur 10). Le déficit est plus particulièrement marqué dans la construction, l’hôtellerie-restauration, la mécanique et le travail des métaux, les métiers de bouche. Les responsables pointent le manque de motivation et le manque d’attrait pour les postes proposés. Si certains peuvent rebuter (horaires atypiques par exemple), il y aurait surtout une grande méconnaissance des opportunités offertes sur le bassin. Les besoins des entreprises ne sont pas nécessairement pointus puisque la moitié d’entre elles ont encore des postes peu ou pas qualifiés, qui concerneraient un petit tiers de leur effectif, tous secteurs d’activités confondus. Aucun dirigeant ne pense qu’ils sont appelés à disparaître, au moins dans les prochaines années.

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Alors que le tissu économique romorantinais tentait à grand peine de se revivifier après la destruction massive d'emplois industriels, la crise financière mondiale a surgi à la mi-2008. Sur une économie fragilisée, l'impact a été sévère, avec une perte de près de 750 emplois salariés. Le rebond constaté en 2010 n'en a que plus de prix. Il est toutefois empreint d'incertitude car reposant en très grande partie sur l'intérim, donc des postes précaires par excellence. Durant ces deux dernières années (2009 et 2010), les écarts dans les dynamiques des territoires composant l'arrondissement n'ont pas été gommés, bien au contraire. En 2009, les pertes d'emplois sont généralisées. En 2010, la reprise est nette pour le Romorantinais et Monestois, assez sensible également pour la Sologne des Etangs, la Sologne des rivières et Val de Cher - Saint-Aignan. Mais en revanche, Coeur de Sologne stabilise seulement ses emplois ; la situation est plus problématique pour Cher-Sologne qui a connu un repli plus important en 2010 qu'en 2009. Le secteur de la construction, solidement implanté dans le bassin, a connu des fortunes diverses selon les communautés. Globalement, il est en déficit sur les 2 années. On enregistre pourtant une reprise de la construction de logements neufs depuis 2006. La crise a également donné un coup de frein à la création d'entreprises, qui avait bénéficié durant la première partie de la décennie du climat favorable général en France. Simultanément les radiations ont été un peu plus nombreuses, mais sont restées contenues. Parallèlement aux difficultés économiques, la dynamique démographique du Romorantinais manque de tonus. Le solde naturel est négatif partout en 2009 et 2010. L'excédent des décès sur les naissances s'est en effet de nouveau aggravé, alors qu'une amélioration semblait se dessiner dans quelques territoires. Le taux annuel de croissance de la population reste significativement inférieur à celui du Loir-et-Cher. Là encore, les divergences d'évolution entre communautés sont très marquées. Le sud de l'arrondissement s'est dépeuplé ; il vieillit également plus rapidement. (lire la suite en téléchargement)

Les périodes électorales (surtout lorsqu’il s’agit des présidentielles) sont toujours marquées par un certain attentisme. Celle que nous vivons aujourd'hui s’inscrit dans le contexte général d’une conjoncture internationale dégradée, particulièrement en Europe. De surcroît, les conditions météorologiques très rigoureuses en février ont pesé sur l’activité de la construction.

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Il semblerait que nous nous soyons trouvés entre décembre et janvier dans une période charnière pour la marche des affaires. Les indicateurs montrent en effet à la fois une situation encore favorable, mais également quelques prémices d’une détérioration. Ce glissement est attesté par les résultats de l’enquête de conjoncture menée dans la deuxième moitié du mois de janvier 2012.

Globalement, l’activité s’est bien maintenue au cours de l’automne. Elle a été un peu plus soutenue que durant le 4ème trimestre 2010 dans bon nombre de domaines. Les résultats du commerce extérieur notamment sont les meilleurs enregistrés au cours des 15 dernières années. Les investissements, les nouvelles surfaces de locaux d’activités ont montré une certaine fermeté, mais se situent en retrait de leur niveau du 1er semestre. Très peu de recours au chômage partiel, pas de dégradation significative de la santé financière des entreprises, des mises en chantier de logements neufs encore nombreuses (le total 2011 dépasse le précédent de 14 %). La fréquentation des hôtels se situe toujours un cran au-dessus de l’an dernier. Un bilan plutôt positif donc.

On décèle toutefois quelques fragilités. Ainsi, les chiffres d’affaires sont inférieurs à ceux du 4ème trimestre 2010 si l’on prend en compte la hausse des prix. Le nombre d’emplois a commencé à se réduire, même s’il demeure plus élevé qu’un an auparavant. C’est en particulier le cas de l’intérim. De surcroît, les offres d’emploi collectées se sont brutalement  contractées. Les perspectives se sont par ailleurs assombries en début d’année 2012. Les carnets de commande se dégarnissent dans  l’industrie et les services, les permis de construire diminuent, le pessimisme gagne du terrain parmi les responsables ayant répondu à l’enquête.

L’évolution du chômage reste pour l’instant contenue en Loir-et-Cher. C’est d’ailleurs l’un des rares départements où il ait un peu diminué en décembre (en données désaisonnalisées). En rythme annuel, l’augmentation (+ 4,8 %) est inférieure d’un point à la moyenne régionale et de 0,8 point à celle de la France. Poursuivant sur la tendance des mois précédents, les effets de la crise sur la situation des ménages se font sentir davantage comme en témoigne le volume croissant de nouveaux dossiers de surendettement, conjugué à une quasi-stagnation du nombre de bénéficiaires du RSA.

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Dans le cadre de l’accès ou du retour à l’emploi, la mobilité devient une problématique majeure pour les demandeurs d’emploi et plus encore pour les populations en insertion. Or on constate de façon générale une séparation de plus en plus grande entre territoires dédiés aux activités et lieux de résidence.

Agglopolys n’échappe pas à la règle. Les activités et les emplois sont aujourd’hui concentrés à la périphérie urbaine, surtout au nord de Blois et l’on perçoit une difficulté d’accès à ces zones d’activités, provenant en particulier d’un déficit de desserte par les transports collectifs.

Une enquête menée auprès des entreprises de la Relation Clients1 situées sur le Parc A10 a ainsi mis en évidence que 20 % des personnes recrutées ne prennent pas les postes proposés pour des raisons de mobilité. A cela s’ajoutent les 15 % de salariés qui ne finissent pas leur période d’essai pour les mêmes raisons. Les efforts fournis par les entreprises et les partenaires de l’emploi pour lutter contre les discriminations et favoriser l’insertion des publics des quartiers nord sont ainsi mis à mal pour des raisons complètement étrangères à la motivation ou aux aptitudes des personnes concernées.

Par ailleurs, plusieurs schémas (PDU et infrastructures d’activités économiques pour Agglopolys) ou études préalables à la renégociation de Délégation de Services Publics en matière de transport (Conseil général, Agglopolys) sont en cours. Ces différents dispositifs et schémas devront s’harmoniser et se compléter. La Maison de l’Emploi du Blaisois a souhaité apporter sa contribution aux réflexions en cours sous l’angle des trajets Domicile/Travail, en partenariat avec l’Unité Territoriale de la Direccte.

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Groupement de communes

Produit de la taxe de séjour perçu en euros

Nombre de nuitées réalisées

Evolution des nuitées en 2011
(en %)

Syndicat mixte du Pays des Châteaux

391 372

743 769 (1)

+ 6,5 %

Communauté de Communes Val de Cher - Saint-Aignan

35 240

69 921

+ 12,2 %

Communauté de communes du Pays de Vendôme

14 600

36 448

+ 14 %

Sources : Syndicat mixte du Pays des Châteaux, Communauté de Communes Val de Cher - Saint-Aignan et Communauté de communes du Pays de Vendôme
(1)Les nuitées assujetties à la taxe de séjour concernent les personnes de plus de 16 ans





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